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Impermanence
Impermanence
Tu me disais « Le temps nous ronge, l’issue sera fatale ».
Tes bras m’étreignaient par peur du vide, et je ne savais quoi te répondre.
A peine m’était t-elle venue, que ma pensée s’était évaporée.
« Viens allons nous dissoudre » tu ajoutas pour achever mon silence.
Je restais sans voix.
« S’il est un glas qui sonne, je veux qu’il soit pour nous » me disais-tu encore.
Et l’amour et la mort était un vaste décor qui nous semblait infini. Alors, ton corps en beauté s’allongea sur les ruines, figure de la banalité, j’allais t’épousant de plus belle, et nos souffles sur la décomposition élevèrent la poussière plus loin que notre abîme.
TL
Illustration source : Freddymages
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