Poème inédit
Ici,
L’on cueille les rêves que l’on sème
Ce jardin en regorge à l’infini
Le cauchemar de l’homme y est enfoui
Au plus profond de sa terre
La sève a assimilé le sang versé
Apothéose de la décomposition
Un frère enraciné
Que je sens renaitre aux veines chlorophylles
L’arbre m’étreint
Soudain il est tes bras
Et je m’en souviens
D’un bouquet je te recompose
D’éphémères ailes s’y posent
Enfin, j’entends le bourdon s’éloigner…
Tristan Lunair