Sur le cybermonde 6
FB ne sera jamais le réceptacle de mes émotions, de mes sentiments les plus profonds, en aucun cas il n'aurait la particularité de suggérer mes désirs, mes fantasmes, je les
réserve à la vie réelle, au cœur et à l'être plus vivant que jamais. Je me méfie d'une certaine "dictature virtuelle" des méandres numériques dans lesquelles se transposent et peuvent se dissiper l’Être essentiel. Je crois qu'il faut faire la part des choses, au risque de sombrer dans une dépendance, pouvant nous éloigner de celui ou de celle qui vit à nos côtés. Nous avançons tous dans un temps réel dont l’usage nous est propre, et la "vie virtuelle" ne peut pas se substituer à ce que nous sommes vraiment. Il s’agit pour chacun d’entre nous de trouver l’équilibre entre deux mondes bien distincts, pour de ne pas devenir un zombie du monde virtuel aux yeux exorbités, qui altéré tout à coup, ne verrait plus que son corps pixelisé, sa pensée numérisée à son summum, et qui chercherait à retrouver, avant qu'il ne soit trop tard, sa vie réelle dans un ultime espoir. TL