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Ecrit d'atelier

Publié le par Tristan Lunair

Et puis, cette idée que l'écriture est un bagage que l'on transporte toujours avec soi, et là vous la livrer dans un atelier, c'était inattendu, comme être à l'écoute de la vôtre. J'ai souvent pensé qu'écrire était un acte entouré de solitude, et ça reste vrai, je n'imaginais pas sortir de cette bulle intime de l'écriture, un jour comme ça, hors de mon "carcan poétique" avoir ça en commun avec vous, le vivre et le ressentir collectivement, c'est beau, qu'écrire s'entend aussi, tant de bruits nous envahissent, et là une voie mène à l'écrit, l'écrit est une voix, on y entend ses cris comme ses murmures. 

TL

Atelier d’écriture du 17 mars 2018

Essais sur le son et le sens

Cycle d’ateliers d’écriture et de rencontres 2

La boutique d’écriture & co Montpellier

 

Après la 2ème consigne d’écriture :

 

L’arrêt du cœur, au moment où il l’aimait, l’aimait, l’aimait…

A cause de la tempête, le chapiteau s’écroule sur les lions en cage.

La terre tremble aussi pour les luxueuses maisons.

L’arrêt du cœur, le chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble.

Il marche sur un sol de verre qui se fissure, avec le vide en dessous.

L’arrêt du cœur, un chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble, du verre qui se fissure.

Le noyé était un grand nageur, ses rêves ont pris l’eau.

L’arrêt du cœur, un chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble, du verre qui se fissure, des rêves qui prennent l’eau.

Il vole un ballon de baudruche jusqu’aux épines de la rose.

L’arrêt du cœur, un chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble, du verre qui se fissure, des rêves qui prennent l’eau, un ballon de baudruche sur les épines d’une rose.

Un parapluie se fait la belle, un chien le regarde partir, partir, partir…

L’arrêt du cœur, un chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble, du verre qui se fissure, des rêves qui prennent l’eau, un ballon de baudruche sur les épines d’une rose, un parapluie qui se fait la belle.

La planète du petit bonhomme sur laquelle il faisait un château de sable, est en train d’être absorbée par un trou noir.

Trou noir

Arrêt du cœur, un chapiteau qui s’écroule, la terre qui tremble, du verre qui se fissure, des rêves qui prennent l’eau, un ballon de baudruche sur les épines d’une rose, un parapluie qui se fait la belle, une planète absorbée par un trou noir.

Trou noir

Arrêt du cœur, au moment où il l’aimait, l’aimait, l’aimait…

 

Tristan Lunair

 

Lunairium/créations mars 2018

Tous droits réservés

 

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