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adm
j’ai pratiqué les étoiles
sur l’une d’entre elles
tourner en rond m’était inconnu
j’ai prononcé des mots
je t’aime
j’ai voulu souvent te dire
quand j’ai eu vent de toi
mon amour
je te l’écris
car le silence nous ronge
avec les vers
dans la conscience éteinte
et tant de fois assouvie
cette animalité
qui me recueille dans un cercueil
tu sais
l’éphémère
se signe en tombes
je sais
qu’au vertige de ton vivant
tu tiens encore
je vois qu’il me revient aux pieds
un Cupidon ensanglanté
un remord enseveli
hélas
c’est tout ou rien
et de moi
tu entends bien
que tout s’est tu
l’épitaphe inscrite dans ma substance morte
putride et méphitique
TOI
s’efface
ne songe plus
à ma présence.
Tristan Lunair
©lunairium/créations septembre 2021
Tous droits réservés et protégés
Extrait du recueil de poèmes : Corps incandescents
Photo : © Mister Lunair