je suis sans toi sans sang ni chair je suis passé dans l’air à peine étions-nous perceptibles saisissables comme le sable avec la haine entre les grains l’amour contenu dans la paume de nos mains se déversant sur la peau l’univers qui se réfléchissait...
Sous le ciel, tout nous ronge, et sous nos pieds, des horloges déstructurées, piétinées, avec pour mieux se souvenir, leurs aiguilles pointues sciemment plantées dans le cœur, et leurs boulons qui roulent vers les caniveaux, puis te voir succomber là,...
un comprimé sans eau dans une effervescence organique vouée à la dissolution une rétine presque réelle façonnée dans la pierre saigne sous les coups d’un burin de fortune on statue la légitimité de l’obscurité au détriment de la lumière pour se séparer...
Sur le thème de l’Ephémère Printemps des poètes 2022 uni à l’arbre un lierre tente le ciel l’enlace infiniment il croit la cime sans fin au bois mort s’éternisent les étreintes passées lui au plus près de la chair s’il conçoit son absence c’est par l’enfouissement...
Sur le thème de l’Ephémère Printemps des poètes 2022 uni à l’arbre un lierre tente le ciel l’enlace infiniment il croit la cime sans fin au bois mort s’éternisent les étreintes passées lui au plus près de la chair s’il conçoit son absence c’est par l’enfouissement...
D’après le Christ Voilé (Cristo Velato) de Guiseppe Sanmartino Chapelle Sansevero Naples novembre 2021 Cristo Velato d’une éternelle inertie il est sous le voile entier recouvert son cœur sculpté à l’intérieur d’un rouge figé ne cesse pas d’être imaginé...
adm j’ai pratiqué les étoiles sur l’une d’entre elles tourner en rond m’était inconnu j’ai prononcé des mots je t’aime j’ai voulu souvent te dire quand j’ai eu vent de toi mon amour je te l’écris car le silence nous ronge avec les vers dans la conscience...
Lui pressentait dans l’embrasement sa peau en cendres caressée par mes mains de feu un jour absolue sa dissolution dans le soleil en lui demeurait l’urgence de vivre de saisir l’univers dans son impossible entier avant l’ultime saut dans la nuit définitive...
green children à Jean-Marie laisse béton une case où je suis rangé à mon insu des barreaux psychologiques en guise d’incarcération c’est l’infini qui me définit ad vitam aeternam je reviens de l’herbe des fleurs sauvages m’ont poussé dans l’âme leurs...
perdue la sensation du vent sans conséquence le temps ne m’affecte plus t’inflige une absence et de ma désincarnation à quoi bon si de moi elle est cette poussière qui t’irrite l’œil l’infini définit ma totale dissolution il me faut concevoir d’être oublié...